I/ Sa naissance, son enfance
Née en Côte d’Ivoire d’une famille chrétienne catholique Angeline est appelée à l’état civil : YEGNAN-TOURE. G. ANGELINE.
Son père, Simon-Pierre YEGNAN-TOURE qui a fait ses études à Rennes en France, était chef de famille en pays akan (roi) et banquier fondé de pouvoir de rang A7 à la Bicici (BNPParisbas) Côte d’ivoire. Sa mère, Brigitte K. TOURE épse YEGNAN-TOURE, était conseillère pédagogique dans un établissement ivoirien. De nos jours, elle est fondatrice et directrice d’une école primaire en Côte d’Ivoire, puis fondatrice de centres d’Alphabétisation.
Princesse Angeline a grandi dans des cadres spacieux et verdoyant à l’intérieur de son pays natal et à Abidjan. Très tôt, elle a baigné dans un environnement artistique : la musique classique occidentale, la musique rurale ivoirienne, la musique religieuse et la pratique des musiques religieuses.
Une fois à l’INSAAC, anciennement INA, Angeline a découvert puis appris l’arc musical aux cotés de Maitre Adépo YAPO Léon et du Prof. Bernard ZADI ZAOUROU. Elle a évolué dans l’apprentissage et la pratique de cet instrument sous leurs regards pour devenir selon eux, une virtuose en la matière, capable de jouer, composer et interpréter des œuvres. Ainsi, Angeline YEGNAN est la première chercheure à parler, écrire et produire des œuvres scientifiques à partir sur l’arc musical.
Pour ce qui est du Gbofé, selon les us et coutumes tagbana, le jeu de la trompe traversière gbofé est interdite aux femmes. Toutefois Angeline YEGNAN, se distingue par sa maitrise de la technique de jeu de la trompe, sans pour autant briser l’ interdit; elle chante merveilleusement bien les chants de Gbofé, joue aux tambours djomanhan et pindrè puis sait imiter les danseurs appelés également yoorfèhèlè. A partir de ces premiers travaux de recherches scientifiques sur le GBOFE les musiques de trompes de Côte d’Ivoire 40 ans après ceux d’Hugo Zemp, Angeline est reconnue comme la première » fille scientifique » d’Hugo, avec qui elle a d’ailleurs travaillé et auprès de qui elle a appris l’Ethnomusicologie.
II/ Son parcours
De 0 à 15 ans, Princesse Angeline a vécu avec ses parents. A partir de 12 ans elle a fréquenté le prestigieux Collège Notre Dame du Plateau d’Abidjan, géré par les sœurs de la congrégation notre dame de la paix.
De 16 à 23 ans, Angeline est inscrite à l’INA (Institut Nationale des Arts) devenue aujourd’hui INSAAC (Institut Nationale Supérieure des Arts et de l’Action Supérieure) où elle fait son second cycle de l’enseignement artistique (option musique et musicologie), puis son cycle supérieur à Ecole Nationale de Musique (ENM).
Dès 24-25 ans, Angeline est professeur certifiée d’éducation, Maître en musique et musicologie après avoir été dirigée par le célèbre Prof. Antoine Kakou et le président de Jury, le Prof. Honoraire Niangoranh Bouah. Elle obtient à sa soutenance à l’Université Félix Houphouët Boigny, la mention très bien. Elle soumet ensuite ses travaux à examen pour représenter son pays natal, la Côte d’Ivoire à un concours international « Proclamation des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité » organisé par l’Unesco, pour la première fois dans le monde, sous le DG dudit organisme M. Koichiro Maatsura. Contre toute attente, elle devient lauréate dudit concours Unesco, à la suite de ces travaux de recherche sur le Gbofé d’Afounkaha, musique de trompes traversiè9res en pays tagbana. Elle offre ainsi à son pays natal, une distinction nationale et internationale dans les domaines de la culture, de l’éducation et de la recherche scientifique en 2001. Son pays natal est donc honoré car, pour la première fois de son histoire, il est distingué au plan international et national par l’UNESCO où avait siégé un jury international présidé par le célèbre écrivain espagnol Juan Goytsilo. Cette distinction tridimensionnelle qu’elle apporte à son pays natal, va lui ouvrir les portes des études à l’étranger.
Avant ses études à l’étranger, elle fut lauréate du concours diapason option chant lyrique de 1996 à 1998… Elle est aussi auteur, compositeur et interprète reconnue par le Ministère de la culture de Côte d’Ivoire pour avoir représenté son pays natal à plusieurs festivals et rencontres musicales internationales. Elle fut parallèlement technicienne de scène et travaillait à la régie plateau au palais de la culture de Treichville à Abidjan après avoir reçu une formation dans les métiers du Show business, délivrée par des Canadiens de renommée internationale dont M. Jacques Tessier, Martin Bundock, Stéphane Moise, Tidiane Konaté sous la responsabilité de Lyne Cholette.
Riche de tout ces acquis, en 2002, avec une bourse de recherche doctorale qui lui est accordée par la Présidence de la république de Côte d’Ivoire, et plus tard une bourse du Ministère des affaires étrangères français, elle s’envole pour la France, pour une spécialisation en ethnomusicologie. Celle-ci est acquise et confirmée en 2014 sous la direction du Professeur émérite François Picard à Paris sorbonne et la présidence de l’émérite Nicolas Méeus assisté par un Jury international dont Yves de France, Tran quang Hai, Anakessa Apollinaire, François Borel.
Dès décembre 2014 à ce jour, Angeline YEGNAN devient la première chercheure à avoir écrit la première thèse d’environ 600 pages sur les arcs musicaux d’Afrique dans quelques musées d’Europe, dans le milieu universitaire et sur l’échiquier international. A partir de ces travaux, elle hisse la Côte d’Ivoire et la France sur le toit du monde dans les domaines de la recherche scientifique, de l’éducation nationale et de la culture.
Signalons que cette thèse a une envergure internationale, car y ont participé plusieurs pays, à partir de leurs musées, leurs célèbres conservateurs de musées, leurs professeurs d’Universités et leurs universités. Ce sont : l’Allemagne, la Belgique, la Hollande, l’Angleterre, l’Espagne, la Suisse, la Norvège, la Suède, l’Italie, le Canada, les USA, le Japon et la Chine, pour ne citer que ceux là.
En Déc 2023, elle est reconnue première et seule femme Docteure en musique, musicologie, ethnomusicologie en Afrique subsaharienne, selon le Ministère de la Culture et celui de l’Enseignement supérieure et de la recherche scientifique.
Toujours en Déc 2023, elle devient la première et seule femme Experte consultante internationale en Education et Culture, spécialités : musique, musicologie, ethnomusicologie à l’issue d’une formation certifiante délivrée par la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco et un de ces partenaires en formation.
Dans la même année, et le même mois, elle représente la Côte d’Ivoire au Festival des meilleurs instrumentistes d’Afrique (FESTIVAL MIA) à Cotonou au BENIN.
Angeline Yégnan est fonctionnaire dès 1998 à ce jour au Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation. Elle comptabilise 26 ans de service au MENA, dans son pays natal.
Pour 2024 et suivants, Dr. Angeline YEGNAN TOURE envisage travailler à la mise en œuvre du plan décennal de sauvegarde des musiques de trompes de Côte d’Ivoire dont elle est l’auteure.
Nommée Experte en la matière par arrêté interministériel 91 de 2004, elle souhaite impatiemment l’actualisation de sa nomination pour travailler à la mise en œuvre de son plan ou programme décennal de sauvegarde des musiques de trompes de Côte d’Ivoire, dont elle est l’auteure. Ce plan porté à la connaissance des personnalités ivoiriennes, Angeline pourra mettre en œuvre ce dernier avec les membres des laboratoires nationaux et internationaux dont elle est membre, puis les associations nationales et internationales dont elle est membre ou qu’elle préside.
III / Son appartenance sociale
N’dana est le village de son père et Fronan celui de sa mère. Angeline est fille du HAMBOL.
Dans sa lignée paternelle, elle est petite fille de l’ancien chef de village de N’dana (roi). Il s’appelait Koné Nanhan’nion François. Sa grand-mère paternel Anzé djué était princesse baoulé parce que fille d’ Adjoua qui fut reine en pays baoulé; Son grand-père paternel, Gbèkè Michel, était chasseur, prince peul et tagbana. Dans sa lignée maternelle, elle est petite fille de l’ancien chef de village d’Afounkaha. Il s’appelait Traoré Ottamnan. Il était chef de village (roi). Le village est situé dans la commune de Fronan. Elle est également petite fille de Mihin Koné, sonneur ou joueur de gbofé. Il était chef de village et fut le père de sa grand-mère maternelle Koné Amlan Marie. Celle-ci était commerçante, grande musicienne et épouse de chef (roi). Ce dernier était ancien combattant. Il a combattu vaillamment pour la France et a bénéficié de la nationalité française. Il s’appelait Henri Tiécoura Touré.
En ethnologie, on dira qu’Angeline YEGNAN a des ascendants de lignée royale (chefferie), ce qui correspond à celle des Rois, donc à celle des Nobles et Aristocrates du monde. Angeline YEGNAN est princesse.
IV / Ces qualités
Fondatrice et Présidente de l’Association pour la Re-Connaissance, l’Etude et la Sauvegarde du Patrimoine Oral et ImmatéRiel dénommée ARC ESPOIR.
Fondatrice et Présidente de l’Association pour la Sauvegarde des Musiques de Trompes de Côte d’Ivoire dénommée ASMT-CI.
Nommée experte du Gbofé et des musiques de trompes de Côte d’ivoire pour l’UNESCO, par le Ministère de l’Education Nationale et le Ministère de la Culture de Côte d’Ivoire à travers l’arrêté 91 de 2004 et 65 de 2012,
Angeline Yégnan est aussi reconnue au plan international, comme spécialiste des arcs musicaux africains après sa thèse sur le sujet. Selon ses professeurs, en particulier son jury de soutenance présidé par le Professeur Emérite Nicolas Méeus, Professeur de Musicologie à Paris 4 Sorbonne, elle est la PREMIERE CHERCHEURE dans le monde à avoir entrepris des recherches de qualité sanctionnées par un doctorat en musique et musicologie, spécialité ethnomusicologie, sur les arcs musicaux en l’occurrence ceux d’Afrique dans quelques musées d’Europe.
Selon le Ministère de la culture de Côte d’Ivoire et celui de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, le Dr. Angeline Yégnan est la PREMIERE FEMME MUSICIENNE MUSICOLOGUE ET ETHNOMUSICOLOGUE de la sous région (l’Afrique de l’ouest).
IV/ Quelques projets du Dr. Angeline Yégnan
Faisant partie des spécialistes du patrimoine culturel immatériel grâce à ses travaux sur le Gbofé d’Afounkaha, musique de trompes traversières de Côte d’Ivoire inscrit sur la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel à l’UNESCO Paris, son doctorat en ethnomusicologie lui a permit d’acquérir plus de connaissances en musique, musicologie, ethnologie, acoustique, anthropologie, muséologie et ethnomusicologie… Elle envisage étudier d’autres éléments du patrimoine culturel immatériel avec une équipe de chercheurs, d’experts et de talents nationaux et internationaux qui voudront bien la rejoindre dans les associations qu’elle a fondé et qu’elle préside : l’ASMT-CI et ARC ESPOIR.
Les objectifs que visent ses projets sont entre autres :
-Aider à la découverte de l’autre, au respect et à l’amour envers l’autre en le découvrant à travers son identité culturelle, ces us et coutumes, ces traditions, sa civilisation, véhiculée par les formes d’expressions culturelles pratiquées par lui. Participer donc à la PAIX et la cohésion sociale dans le monde, au développement d’une Education et d’une Recherche Scientifique plus adaptée aux besoins des sociétés actuelles…
-Promouvoir, vulgariser, pérenniser, sauvegarder les arts et cultures du monde des cinq continents avec une équipe de chercheurs, d’experts et de talents, affiliés à ARC ESPOIR.
-Aider et accompagner de façon pratique, concrète, technique et scientifique les individus, les structures non gouvernementales et gouvernementales dans l’élaboration et le montage des composantes d’un dossier de candidature à soumettre à l’Unesco en vu de faire proclamer une forme d’expression culturelle, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Permettre ainsi aux populations de vivre de leurs savoir-faire et les chercheurs, experts, et personnes douées, de vivre de leurs compétences mises au service des communautés détentrices de savoirs par le biais des personnes les représentants auprès d’organismes nationaux et internationaux.
Pour atteindre les objectifs assignés à ses projets, elle souhaite être rejoins par des mécènes, des organismes nationaux et internationaux qui voudront bien financer ses projets en vu d’atteindre des résultats que nous escomptons tous : la Paix, l’éducation, une recherche scientifique adaptée aux besoins actuelles des sociétés, une meilleure redistribution des richesses du sommet vers le bas et inversement, un respect réciproque entre les confessions religieuses, donc une meilleure connaissance de l’autre, une gestion nouvelle des facteurs qui pourraient freiner l’immigration… et bien d’autres fléaux.